La Loire-Atlantique contient une multitude de lieux qu’on connaît peu. Malgré mes nombreuses balades, je trouve toujours des nouveaux lieux à découvrir. Un parfait exemple aujourd’hui du coté d’Assérac (commune peu connue aussi), avec la pointe de Pen Bé qui n’est pas dans les lieux les plus fréquentés de Loire-Atlantique. Pen Bé offre pourtant une balade dans un environnement sauvage et très beau à 30 minutes de La Baule (1h10 de Nantes). Un lieu où je voulais aller depuis longtemps et j’ai profité d’une petite (et malheureusement courte) éclaircie hivernale pour m’y rendre.
L’occasion aussi de proposer une nouvelle sortie à ma communauté puisque cette balade s’est faite à 6 suite à une proposition faite sur le groupe Facebook “Notre vie en Loire-Atlantique”.
La Pointe de Pen Bé est donc située à Assérac au nord-ouest de la Loire-Atlantique. Un secteur peu connu et donc assez tranquille. J’avoue qu’il est un peu éloigné de Nantes et que ce n’est pas le plus proche pour une balade sur le littoral. J’en avais plusieurs fois entendu parler tout de même, il était donc sur ma liste de lieux à voir.
Pour faire cette balade, le lieu idéal de départ est un peu au nord de la pointe, au parking de la Marche aux Boeufs, près de la plage du même nom. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’informations en ligne, mais, de ce que j’ai pu lire, cette dénomination vient des boeufs qui remontaient le chemin depuis la plage pour rapporter le goëmon.
Vous pouvez descendre sur la plage mais la balade part juste avant, par le chemin sur la gauche, pour dominer l’anse et offrir une première belle vue sur l’océan et les environs.
Je parlais dans l’introduction d’éclaircie mais les prévisions météo avaient un peu faux ce jour là malheureusement. Ciel gris et pas mal de vent pour cette balade finalement. Mais cela donne une belle atmosphère au paysage.
Cette partie de balade avant la Pointe de Pen Bé traverse une jolie lande sauvage. Ce type de végétation est assez rare en Loire-Atlantique. On en voit un peu sur la côte sauvage de Pornic, mais moins fournie. Cette zone fait partie des sites naturels protégés par le Conservatoire du Littoral. Celui-ci a d’ailleurs mis en place des troupeaux de moutons pour entretenir la lande et les prairies mais nous n’en avons pas vus ce jour là.
Le sentier (qui fait partie du GR34) s’approche ensuite un peu plus du littoral, offrant de jolies vues sur l’océan et la falaise du haut de laquelle nous marchons.
Après cette zone “sauvage”, nous atteignons la Pointe de Pen Bé. A ma grande surprise on y trouve en fait beaucoup de maisons. Elles sont de différents styles et différentes époques, bâties un peu anarchiquement. Cela permet de garder un peu l’esprit campagne des alentours, mais je ne m’attendais pas à trouver ici à ce qui peut s’apparenter à un assez grand village. Nous passons la zone assez rapidement, trouvant peut-être inconsciemment peu de charme à cette partie.
De l’autre coté de la pointe, nous quittons l’océan pour rentrer dans le traict de Pen Bé. Le traict est un bras de mer, alimentant des marais, largement découvert à marée basse. Le plus connu en Loire-Atlantique est celui du Croisic, alimentant les marais salants de Guérande. Ici, ce traict alimente les marais d’Assérac (400 Ha), connus aussi sous le nom de marais du Mès, où l’on récolte aussi du sel de Guérande.
On constate aussi dans cette petite baie l’activité ostréicole avec les parcs à huîtres découverts à marée basse et les bateaux typiques très plats.
La suite de la balade longe tranquillement tout le traict de Pen Bé.
L’horizon devient dans cette partie très plat et un peu nu. Nous abordons cette zone alors que la mer s’est retirée du traict. C’est donc les rochers et la vase qui habillent ce paysage hivernal avec le vent qui reste un peu présent. Bol d’air pleinement apprécié ! Nous profitons aussi de la nature qui nous entoure avec une végétation qui s’est forgée avec les éléments maritimes. L’environnement ici reste ainsi plutôt sauvage.
La balade se poursuit tranquillement jusqu’au bout du traict de Pen Bé, à proximité de l’entrée des marais. Pour le retour nous reprendrons exactement le même chemin. Un circuit référencé sur Visorando propose un autre retour, en partie dans les terres via le village de Mesquéry, pour rejoindre la lande de Pen Bé et la Marche aux Boeufs, notre même point final. Le parcours que j’ai choisi choisi fait une distance de 6 kilomètres à peu près et est accessible à tout type de marcheur, sans difficulté particulière.
J’ai donc trouvé cette balade à Pen Bé vraiment très agréable, dans une nature isolée et via des chemins peu fréquentés. Ce n’était peut-être pas les meilleures conditions (météo moyenne et traict sans doute plus joli à voir à marée haute), mais j’ai été quand même satisfait de cette sortie hivernale. Et évidemment, merci aux participants venus braver le vent et le ciel gris avec moi.
C’est aussi sur le blog !
Balade à Quimiac
De l’autre coté du traict, découvrons Quimiac et la pointe de Merquel. Un lieu dont le calme offre une balade des plus agréables.
Un autre secteur tout proche mais assez différent et dont je vous parle dans cet autre article.
LA dame avec le sac à dos jaune est très mal coiffée 🙂 C’est vrai, c’était une très belle balade, et un grand bol d’air. Merci pour l’initiative !
Oui, une belle balade ! A refaire sous le soleil et à marée haute pour voir la différence !