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Vacances à Madère

Je vous partage aujourd’hui mon dernier voyage qui m’a emmené pendant une semaine sur l’île de Madère. Car, si je pense qu’on peut voyager et voir de belles choses pas loin de chez nous, j’ai aussi certaines destinations rêvées et Madère est un île que j’avais en tête depuis quelques temps. Entre sa côte escarpée et les falaises plongeant dans l’océan, ses paysages verdoyants et les randonnées à y pratiquer, et la culture portugaise que j’affectionne particulièrement, beaucoup de choses m’attiraient là bas. Je vous propose ici mes endroits favoris agrémentés de quelques conseils.

Transport et hébergement

L’aéroport de Madère est desservi en direct depuis Nantes par Transavia avec un vol par semaine en basse saison puis 2 à 3 vols par semaine d’avril à Octobre. Vous pouvez aussi trouver d’autres compagnies et d’autres vols en transitant par Porto et Lisbonne où là les vols sont journaliers (aussi bien avec Nantes que pour rallier l’île).

Pour vous déplacer sur place, vous pouvez soit louer une voiture (option que j’ai choisie) soit utiliser les bus. La location de voiture est simple et pour tous les budgets : certaines agences cassent les prix et proposent des voitures à 30€ (d’après les avis sur le net, une fois sur place des surplus s’ajoutent au prix d’appel, donc méfiance). Pour ma part je suis passé (malgré moi) par Goldcar pour un prix moins attractif mais tout était compris et donc zéro soucis. Pour le bus, l’île est très bien desservie, j’ai vu des arrêts absolument partout et le coût reste sans doute moindre qu’une voiture mais je ne connais pas les prix et les fréquences peuvent compliquer le séjour à mon avis. A voir selon les besoins du voyage.

Pour l’hébergement, j’ai opté pour un seul logement durant tout mon séjour (loué sur la plateforme AirBnb le jour de mon arrivée). C’est une solution simple mais à refaire ce voyage je ferai différemment : l’île est grande et j’ai eu parfois plus d’une heure de route pour arriver dans les secteurs que je voulais visiter. Je pense que faire de l’itinérance est une option qui m’aurait mieux convenu. A réfléchir selon chacun. Si vous aimez la ville et sortir facilement, n’hésitez pas à loger dans Funchal, au plus près du centre car la ville est étendu et on peut vite se retrouver dans les hauteurs ! Si vous préférez le calme tout en restant sur la côte Sud, la ville de Caniço où j’ai logée est assez bien. Et pour un coté plus “rustique” sans être trop isolé, la ville de Machino est faite pour vous !

Funchal (Sud de l’île)

Funchal est la ville principale de l’île. Elle se situe dans un des rares endroits ouverts sur la mer assez grand pour y accueillir une ville, et surtout coté Sud où le temps est plus agréable. J’ai été impressionné par la façon dont la ville s’étend depuis la mer vers les montagnes. Tous les endroits possibles sont exploités pour y bâtir des maisons.

La ville est très dynamique, entre les locaux qui y vivent et y travaillent et les touristes qui affluent quotidiennement (Il y a les touristes comme moi et aussi des croisiéristes, le port de Funchal accueillant chaque jour des bateaux de croisières).

On trouve donc un centre ville classique bien fourni en boutiques, des bâtiments historiques à visiter, un joli front de mer et pas de mal de bars et restaurants.

Petit bonus pour moi lors de mon passage avec les illuminations de Noël installées dans tout le centre ville. J’en ai été impressionné.

Sur les hauteurs de Funchal, je peux vous conseiller d’aller faire un tour à Monte, un joli quartier verdoyant où se situe un jardin tropical. L’accès à Monte peut se faire en téléphérique depuis le bas de Funchal mais le prix appliqué est assez prohibitif (16€ l’aller retour). On s’offre quand même une jolie vue sur la ville.

Depuis Monte un autre téléphérique permet d’atteindre le jardin botanique de Madère (11€ pour celui là puis 6€ pour l’entrée au Jardin, cette journée m’a fait un peu mal au porte monnaie j’avoue). En décembre, le jardin est moins fourni mais il y avait quand même de jolies choses à voir et un beau panorama sur la ville.

A quelques pas de Funchal, je vous conseille le petit port de Câmara de Lobos. Il y règne une douce atmosphère de port de pêche avec des petits restaurants plutôt sympas et quelques œuvres de street art qu’on trouve au gré des rues.

L’Ouest de l’île

En quittant Funchal vers l’Est on découvre les falaises abruptes qui font la renommée de l’île, en particulier celle de Cabo Girao qui est parmi les plus hautes d’Europe avec ses 580 mètres d’altitude.

En poursuivant, parmi les différents villages du bord de mer (parfois mini station balnéaire), j’ai eu un coup de cœur pour Jardim do Mar. Les maisons très resserrées ne permettent pas la circulation des voitures et la part belle est laissée à des petits jardins à la végétation très fournie. Les maisons au plus près de l’océan le dominent de quelques mètres et on y regarde s’échouer les vagues et œuvrer les surfeurs. Un petit havre où je rêve de passer plus de temps que j’en ai eu durant ce séjour (quand bien même j’y suis allé deux fois dans la semaine).

A l’extrémité Ouest de l’île, rendez vous à Ponta do Pargo près du phare, où un impressionnant point de vue s’offre à nous du haut de falaises de 300 mètres. L’ambiance y est plus sauvage qu’à Cabo Girao avec le flux de touriste très amoindri quand on s’éloigne de Funchal, et le ciel plus sombre et le vent fort y donne un air de falaises écossaises.

Le Nord de l’île

Le Nord et le Sud de Madère s’opposent davantage par la météo que par les paysages qu’on y trouve. Ce secteur se trouve plus isolé et bien moins dynamique que Funchal, mais on y trouve de jolis coins.

La ville de Porto Moniz est la plus connue grâce à ses piscines naturelles qui attirent les touristes jusque là mais cet afflux inintéressant m’a vite fait passer mon chemin et je me suis arrêté plus longtemps et avec plus de plaisir à Seixal, un village à quelques kilomètres. La vue sur l’océan et sur les falaises environnantes est très prenante et on en profite en toute tranquillité. A découvrir aussi dans les hauteurs une jolie vallée portant le nom de Chao da Ribeira où le temps semble être arrêté. Lieu de départ de randonnée aussi.

A l’autre extrémité de ce coté de l’île on trouve les villages de Santana et Faial. On y respire le grand air aussi dans ces villages plus ruraux. A Santana on découvre les maisons typiques, qui font plutôt juste le folklore aujourd’hui, et pour les randonneurs, le Parc de Queimadas est très renommé. Étant seul et avec le temps pluvieux j’ai préféré ne pas m’aventurer dans de longues randonnées. A Faial, on retrouve un splendide panorama sur l’océan et les falaises. C’est un coté sauvage de Madère que j’ai beaucoup aimé.

L’Est de l’île

A l’Est on trouve Machino, la ville primitive de Madère, aujourd’hui deuxième ville de l’île. Elle n’a rien d’extraordinaire, c’est un gros village étendu, avec un centre ville fourni. Comme j’ai dit précédemment on peut s’y arrêter en étape mais pour la journée il vaut mieux s’orienter vers l’extrémité Est de l’île à quelques kilomètres, près de Caniçal, où l’on trouve la pointe de Saint Laurent, Ponte de Sao Lourenço. Un paysage brutalement aride, à l’opposé du vert que l’on trouve partout sur l’île, avec des couleurs de roches et des structures étonnantes. J’y ai fait une belle randonnée d’environ 2h pour atteindre le point de vue sur la pointe (on n’atteint pas l’extrémité de la pointe mais c’est déjà pas mal).

En revenant vers Funchal, petit passage par le Cristo Rei local à Caniço. Joli belvédère et point de vue sur Funchal.

Le centre de l’île

Madère offre des paysages tout aussi magnifiques à l’intérieur des terres avec ses vallées souvent abruptes et des routes en serpentins qui les traversent. J’y venais aussi pour cela. J’ai malheureusement été un peu bloqué dans mon exploration par la météo. Les nuages s’engouffrent du nord et restent accrochés là haut. On se croirait de nouveau dans des régions telles de l’Ecosse. S’aventurer dans une randonnée devient en tout cas trop hasardeux et inintéressant pour ma part. J’ai juste eu la chance d’un ciel dégagé au Pico de Arieiro, le plus haut point de l’île et une belle randonnée de 3h que j’ai pu faire (demi tour contraint avec l’arrivée des nuages). J’en ai pris plein la vue comme je m’y attendais mais cela reste bien plus impressionnant en vrai.


Bilan

Si l’on dit de Madère que c’est l’île au printemps toute l’année c’est un assez bon résumé de mon séjour. La météo y est clémente mais changeante selon où on se rend, il faut donc s’adapter et parfois (voire souvent) modifier son planning et adapter ses envies. Cela à part, Madère est une île puissante et impressionnante et m’a offert une belle semaine d’évasion et de plaisir. Je vous la recommande vivement. N’hésite pas à m’écrire si vous avez des questions ou besoin de conseils !

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