Avec l’arrivée du printemps et des beaux jours, j’ai eu envie de m’offrir une petite escapade pendant un week-end. Pour moi, ce type de break doit rester simple car il suffit souvent de peu pour s’aérer l’esprit. J’ai ainsi opté pour un weekend en Anjou, à une heure de Nantes, et l’offre d’hébergement proposée par GreenGo, une nouvelle plateforme de réservation. Au fil d’un parcours à vélo de deux jours sur les bords de Loire, j’ai ainsi fait étape au gîte Dagueloire tout proche d’Angers.
Je vous partage dans cet article la présentation de l’offre GreenGo, l’hébergement au gîte Dagueloire et mon parcours à vélo dans ce secteur du Maine-et-Loire. Un programme assez léger mais totalement suffisant pour changer d’air le temps d’un week-end, vous verrez.
Article en partenariat avec GreenGo mais son contenu reste totalement libre et objectif.
GreenGo, l'hébergement éthique et responsable
Dans le tourisme, les locations par les particuliers existent depuis plusieurs années mais, avec Internet, l’offre a considérablement changé. Tout se passe aujourd’hui en ligne et la facilité de mise en location permet à monsieur Tout-le-monde d’offrir un logement aux touristes. Cela a malheureusement quelques travers dont l’impersonnalisation des logements et la perte de contact entre hôtes et clients. Les grandes plateformes ont pris le pas avec une offre toujours plus grande mais pas toujours qualitative.
Pour offrir sur ce secteur des hébergements qualitatifs, une entreprise française s’est récemment lancée : GreenGo. Son principe est similaire à l’offre AirBnb mais en sélectionnant des locations en France répondant à une éthique en phase avec le tourisme durable et responsable. GreenGo mise sur le voyage local (parfait pour mon weekend en Anjou) et l’hébergement de qualité, des principes qui me vont totalement. GreenGo est aussi attentif à un juste prix des logements en appliquant des commissions plus justement réparties et à un taux inférieur de près de 50% par rapport aux autres plateformes telles que Booking et Airbnb (source www.greengo.voyage).
Quels logements sont répertoriés sur GreenGo ?
L’entrée sur la plateforme GreenGo se fait par une charte à laquelle doivent adhérer les hébergeurs (valeurs, rapport qualité-prix et accueil) et le gîte est noté selon différents critères d’éco-responsabilité et de durabilité (proximité d’une gare, isolation de l’habitation, réduction des déchets, etc…).
Cela permet aux voyageurs d’être assurés de la qualité des logements proposés et de s’alléger de tout doute dans leur recherche.
L’offre d’hébergement GreenGo est encore limitée, il n’y pas de logement partout, surtout dans les villes. Mais j’espère qu’elle se développera vite. En tout cas, depuis cette expérience, je consulte systématiquement le site GreenGo dans ma recherche de logement pour mes voyages en France (www.greengo.voyage).
GreenGo, le gîte Dagueloire
Pour ce weekend, j’avais repéré différents logements sur GreenGo, et c’est un mix entre le type de gîte et la localisation en Anjou qui m’a fait opter pour le gîte Dagueloire. Il se situe dans le village de La Daguenière, à quelques kilomètres au sud d’Angers sur les bords de Loire. C’est un ancien corps de ferme restauré par ses propriétaires. Lionel et Lydia vivent ici depuis 20 ans et, après avoir rénové leur maison d’habitation, ils ont créé deux gîtes dans le bâtiment annexe qui recevait autrefois le grenier, les étables et le four à pain.
Cette maison est une rénovation de plusieurs années faite par le couple. Ils ont fait le choix de faire les travaux par eux-mêmes et de prioriser les matériaux locaux et le réemploi. Déjà un des critères GreenGo validé ! Ajoutez à cela un mode de chauffage basse empreinte (chauffage au sol), le tri des déchets, le slow tourisme aux environs, et vous avez un gîte validé pour la plateforme GreenGo. Lionel et Lydia y ont inscrit leurs gîtes sur les conseils de leur fille, elle aussi propriétaire d’un gîte et inscrite sur la plateforme.
L’arrivée au gîte est préparée en amont avec Lionel, propriétaire très avenant. Il m’a contacté dès la réservation puis la veille de mon arrivée. Il s’est ainsi rendu disponible pour m’accueillir et me présenter les gîtes. Ce type de contact est vraiment ce que je recherche dans certains de mes séjours : savoir où je suis et quelle(s) histoire(s) s’y dissimule(nt) ! Et Lionel est plus que loquace sur ses gîtes. Entre les travaux, les objets réemployés ou chinés et le passif des lieux, la conversation est très riche avec lui.
J’ai logé dans le gîte au rez-de-chaussée, nommé Le Fournil en raison de la présence autrefois du four à pain. Le gîte à l’étage (Le Cosy) m’intéressait moins car il est de plus grande capacité d’accueil. Déjà un gîte pour 4 à moi tout seul me suffisait amplement ! Le Fournil se compose d’un séjour-cuisine, de deux chambres et d’une salle d’eau. Avec ses pierres apparentes et le bois très présent c’est un intérieur chaleureux et fonctionnel qui a été pensé par Lionel et Lydia. On s’y sent directement bien. Le choix d’un héberbergement labellisé GreenGo est un vrai plus pour parfaire ce weekend en Anjou.
Si sur GreenGo on peut trouver des offres de chambres d’hôtes, voire de tables d’hôtes, pour le Dagueloire cela n’est pas possible. Mais les deux gîtes ont chacun une cuisine très bien équipée, il suffit donc d’apporter ses vivres et cuisiner tranquillement le soir venu. Les gîtes c’est un peu la maison mais sans les contraintes quotidiennes, même s’il faut faire la vaisselle et le ménage. On trouve ici un nouvel environnement, souvent différent et plus plaisant que chez soi, et qui amène à la déconnexion.
Le Dagueloire est vraiment confortable et calme, j’y ai passé une très tranquille soirée, entre balade sur les bords de Loire (sur les conseils de Lionel) et repas simple avec la télévision pour compagnie. Pour la balade, les bords de Loire ne sont pas spécialement aménagés à La Daguenière mais un chemin très facile d’accès existe. Le ciel était très beau en plus ce soir là, ma balade a été joliment récompensée.
De la cuisine à la télévision, en passant par la connexion Wi-Fi, les gîtes Dagueloire sont très bien équipés, vous y trouverez tout ce qu’il vous faut.
Le lendemain j’ai pu me lever et me préparer très tranquillement, le gîte pouvant être gardé jusqu’à 11h. Quelques nouveaux échanges avec Lionel et Lydia puis une petite photo avant de repartir. Merci à eux pour leur sympathique accueil et les super gîtes qu’ils proposent. N’hésitez pas à vous réserver une petite escapade dans le secteur et louer l’un de leurs hébergements. Nuit à partir de 62€.
Weekend en Anjou sur les bords de Loire
J’ai donc profité de cette expérience avec GreenGo pour m’offrir un week-end complet d’escapade en Anjou. En repérant le gîte Dagueloire en bord de Loire j’ai rapidement imaginé un weekend à vélo le long du fleuve. Avec les anciens chemins de halage et les villages sur les rives on en prend vite plein la vue. J’avais déjà expérimenté la Loire à Vélo côté Ancenis (article à lire ici), et j’avais très envie, depuis lors, de poursuivre dans les secteurs d’Angers et de Saumur.
La parfaite option a donc été pour moi de me rendre en train à une demi-journée de vélo en avant du gîte (environ 40km) et retrouver une gare sur une distance équivalente le lendemain en fin de journée. Mon départ à vélo c’est ainsi fait de Champtocé-sur-Loire le samedi et l’arrivée à Saumur le dimanche. Avec une météo fraîche mais plutôt ensoleillée, le parcours a été assez agréable.
J’ai cheminé quasi exclusivement sur le parcours de La Loire à Vélo. Itinéraire plutôt bien fléché, c’est un moyen assez simple pour parcourir le secteur à vélo lorsque l’on n’est pas très aguerri. C’est globalement plutôt plat en plus (hormis deux montées sur le coteau à Savennières et Chantourteau).
Certaines parties du parcours sont cependant plus sympa niveau environnement que d’autres. J’ai plutôt bien aimé l’arrivée sur Bouchemaine, avec les beaux villages de l’Anjou mais la suite vers La Daguenière était peu intéressant (environnement plutôt routier et urbain). Puis le lendemain j’ai beaucoup aimé longer la Loire sur sa rive droite sur l’ancien chemin de halage, alors que rive gauche on est beaucoup sur la route. Mais tout cela reste du ressenti personnel.
L’option train + vélo est vraiment ce qui m’a convaincu de faire ce weekend Greengo en Anjou. Cela aurait été impossible de partir à vélo depuis Nantes pour aller dans le secteur d’Angers et Saumur sur seulement 2 jours. Les fréquences de TER sont plutôt correctes et les TER comportent toujours quelques places pour les vélos. Je précise bien “quelques”, donc faites attention en période d’affluence pendant l’été.
Savoir prendre son temps et se satisfaire de choses simples, c’est ça le slow tourisme. Je ne reprocherai rien à ceux qui préfèrent partir en avion à l’étranger pour s’évader le temps d’un weekend mais je les invite quand même à tester d’autres expériences, comme celle que je viens de vous partager. Des activités simples et le choix d’un hébergement qualitatif peuvent vraiment permettre de se faire un super break, qu’on soit seul ou à plusieurs, et de revenir la tête pleine de bons souvenirs. Moi j’en garderai plusieurs de ce week-end en Anjour sur les bords de Loire et il me tarde déjà de repartir et de retrouver un hébergement GreenGo !